Trois pays africains rejoignent le pacte sur l’information et la démocratie

Le Burkina Faso, le Sénégal et la Tunisie ont rejoint le mouvement lancé par Reporters sans frontières pour la protection de la liberté de la presse ainsi que  la lutte contre la désinformation.
Ils se placent au côté des premiers pays à l’avoir ratifié dont la France, le Canada, la Lituanie,
la Suisse, la lettonie, le liban, le Costa Rica, le Danemark et la Norvège.
Ce pacte soumet la garantie des libertés, le pluralisme et  l’intégrité à être un bien commun de l’humanité dans l’espace mondial de l’information et de la communication.

Macky Sall, le président du Sénégal a déclaré à cette occasion que le droit à l’information n’est plus seulement réservé au pays dit développé. il estime qu’en Afrique une réelle volonté s’affirme d’assurer une protection du journalisme et de permettre une meilleure condition de leur exercice professionnel. Selon lui, le plus grand danger pour les médias n’est pas l’état mais le pouvoir de l’argent et  l’obscurantisme, créant des instruments de propagande et de pression à travers les organes de presse.

Quand à la Tunisie ,le président Béji Caïd Essebsi se félicite de la pluralité de la presse indiquant que depuis la révolution de 2011, le pays dispose de 82 sites d’information en ligne,  85 journaux et une vingtaine de chaînes TV. Il affirme que le pays est prêt à faire respecter la libre circulation de l’information même si la Tunisie est une nation africaine et musulmane à contrario des autres états arabes.

Quant à l’Algérie, elle continue d’être au devant de la scène après qu’une vingtaine de site d’information en ligne ont dénoncé une campagne de criminalisation de la presse électronique.