Sahara occidental : retrait de reconnaissance du Salvador

Le Maroc est prêt à ouvrir une nouvelle page de coopération sud-sud avec le Salvador, conformément aux orientations de SM le Roi Mohammed VI, a affirmé, samedi à San Salvador, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita.

« Je suis ici à San Salvador sur instructions de SM le Roi pour réitérer les félicitations du Souverain au nouveau président salvadorien, et marquer l’attachement de Sa Majesté le Roi à ouvrir une nouvelle page dans les relations entre le Royaume du Maroc et le Salvador », a indiqué M. Bourita lors d’un point de presse conjoint avec le président salvadorien, Nayib Bukele, en présence de l’ambassadeur du Royaume au Guatemala et au Salvador, Tarik Louajri.

Le retrait de la reconnaissance de la pseudo « RASD » par le gouvernement du Salvador vient corriger une anomalie et une décision contraire au droit international et à la tendance internationale par rapport à cette question, a souligné le ministre, relevant que cette décision ouvre la voie à un renforcement du partenariat entre les deux pays dans tous les domaines. 

M. Bourita a fait savoir que le Maroc et le Salvador ont signé un accord qui va renforcer la coopération dans des domaines importants pour les deux pays, tels que le tourisme, l’agriculture, la gestion des ressources en eau et des énergies renouvelables, ajoutant que dans ces domaines, les deux pays vont développer des projets concrets, mutuellement bénéfiques et servant les populations des deux pays.

« Le message que SM le Roi m’a chargé de transmettre au président salvadorien est qu’il peut compter sur le Maroc comme un partenaire fiable, qui développera avec le Salvador une coopération sud-sud solidaire et pragmatique », a-t-il indiqué.

Le Salvador a annoncé samedi sa décision de retirer sa reconnaissance de la pseudo « RASD », affirmant son soutien à l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc, sa souveraineté nationale, ainsi qu’à l’initiative d’autonomie comme seule solution au différend régional sur le Sahara.