Controverses sur l’organisation du rallye Paris-Dakar

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Les explorateurs, voyageurs ou touristes, savent que dans les régions sub-sahariennes ils sont accueillis comme des amis de longue date et découvrent des coutumes et des traditions millénaires d’un monde, ethnique et économique complètement à part. C’est à dire un monde différent de tous ce qu’ils connaissent d’habitude…

, ou toute trace de végétation méditerranéenne disparaît et ou dominent reine la dune de sable et la palmeraie.
Dans les mouvements, du nord européen vers le sud africain, on ne doit pas se rappeler que des bataillants qui ont décimé des peuples et des tribus. L’histoire n’oublie pas contre  ces célèbres voyageurs, qui ont par leurs curiosités et leurs savoirs déterré et découvert les richesses culturelles du Sahara.
La géographie, l’histoire, la civilisation, et même la colonisation ont tissé entre l’Europe et les populations du Maghreb et du Sahel de nombreux liens culturels et économiques qui sont autant de composantes de toute dynamique d’une coopération et d’une amitié. Les régions sub-sahariennes sont riches par ce qu’elles peuvent donner à leurs habitants et au reste du monde et ne doivent pas par la volonté d’un groupe de nihilistes et d’obscurantistes être coupées de tout contacts. Dès lors, où trouveraient elles l’assise de ce qu’elles veulent être, sinon dans les rapports avec les autres et la mise à jour de ce qu’elles étaient.
Les nomades qui habitent les régions sub-sahariennes, sont des gens de nature unis par le seul esprit du groupe incapables de se soumettre à des institutions qui leurs dérobent leurs identités. Ne manquant ni de vertu, ni d’hospitalité, ni de bravoure et si aujourd’hui, ils deviennent perméables à l’intégrisme et même au terrorisme c’est parce qu’ils sont incompris.
La liste des éléments, culturelles et commerciaux, ayant du nord atteint l’Afrique noire, permettent de se rendre compte combien il est inexact de regarder la région sub-saharienne comme un gigantesque      no man’s land séparant deux mondes totalement étrangers. Le rallye Paris-Dakar, où le Dakar est une aventure qui conduit ses participants pour plus de deux semaines de conduite dans le désert avec au bout la récompense d’arriver sur les rives du lac à Dakar au Sénégal. L’objectif de rallye est sportif mais aussi culturel et touristique parce qu’il vise à découvrir les conditions extrêmes du désert et ses populations.
Depuis sa création, le Paris-Dakar a bien évolué mais les pilotes continuent a affronter bien des problèmes tels que pannes mécaniques dans le désert, enlisement dans le sable, le GPS n’aide pas les pilotes à trouver les directions mais donne simplement des indications à suivre. Des pages d’histoire du Paris-Dakar, l’un des rallye les plus mythique, livres des souvenirs, quelques tranches de vie, des émotions et des anecdotes, le rallye est un rallye-raide professionnel, qui se dispute chaque année au mois de janvier sur le continent Africain et cela depuis 1978. Ce rallye est actuellement aidé financièrement par Total et organisé par A.S.O.
Il arrive que l’itinéraire du rallye, varie d’une année à une autre, comme lors de l’édition 1992 qui relia Paris au cap, celle de 2000 de Dakar au Caire, alors que celle de 2002 qui pris le départ à Arras est passée par Madrid. La caravane motorisée du Paris-Dakar, jouit d’une intense couverture médiatique, elle est souvent accueillie par des animations.
Le rallye est aussi parfois contesté, comme c’est le cas en 2001 où le Polisario qui revendique le territoire du Sahara occidental avait menacé de reprendre les armes le jour où le rallye franchira la frontière Maroco-Saharienne (communiqué du 22/12/2002 du ministère sahraoui de l’information). Les organisateurs du rallye avaient refusé de modifier le parcours, affirmant qu’ils connaissent bien la situation dans la région, et que les gouvernements Marocain et Mauritanien sont leurs seuls interlocuteurs. Plusieurs éditions du rallye furent perturbées par des menaces terroristes et certaines étapes ont du être annulées avec un changement d’itinéraire, comme se fut le cas en 2000, lorsque un pont aérien fut mis en place pour éviter la traversé du Niger.

Le rallye est devenu au fils des ans un indicateur de stabilité pour les pays qu’il traverse. Sont passage est aujourd’hui un gage de maîtrise dans la gestion sécuritaire pour les dirigeant des pays de sont long parcours. Alertés, les organisateurs ont déjà annulé la dixième et la onzième étapes de l’itinéraire largement contrôlé par les « Emirs du désert ». Le vaste territoire du Sahel est devenu un champ libre pour des bandes terroristes difficilement contrôlables et les attaques surprises de leur part contre les participants au rallye ne sont pas exclues. Les assurances données par les gouvernements du parcours doivent elles être considérées comme des garanties de sécurités, ou plutôt des arguments dérisoires face aux rapports des différents services de sécurités confirmant la menace.