Energie: Fond de la Banque Mondiale pour financer le conseil juridique

La banque mondiale a dernièrement lancé un fonds dont la mission serait d’aider les pays africains en matière de conseils juridiques. Les conseils concerneront particulièrement les négociations des contrats dans les secteurs pétroliers, gaziers et miniers où les pays africains sont souvent victimes de contrats léonins.
C’est au cours de la rencontre, au début du moi, célébrant le quatrième anniversaire de l’union monétaire de la zone franc à Paris que les représentants de l’institution financière ont annoncé la nouvelle face à une vingtaine de ministres de finances africains. La banque mondiale espère à travers ce fonds que les pays africains pourront se protéger contre les risques liés aux contrats des concessions pétrolières avec le secteur privé. Une assistance technique est également prévue dans le projet pour accompagner les Etats et prendre en compte les aspects sociaux.
L’Afrique regorge d’immense ressources naturelles, avec près de 15% de réserves mondiales de pétroles. Le continent possède 40% d’or et environ 80% de métaux précieux de type platine. Aussi la production pétrolière du continent ne cesse d’augmenter avec une moyenne annuelle d’environ 6%. Pour assurer la réussite et la pérennité du projet, la banque mondiale travaillera en partenariat avec d’autres bailleurs de fonds tel que la banque africaine de développement.
Au delà de l’expertise dans la négociation de ce genre de projet, le plus dure en amont du processus reste les dirigeants du continent ainsi que les chefs rebelles qui sont prêts à brader les ressources pour s’armer ou amasser des fortunes personnelles. Les experts pensent que si le projet venait à aboutir, rien ne garanti que les rentes ainsi engrangées iraient vers le développement du continent ou du moins vers l’amélioration de la qualité de vie des africains.
D’autre part les observateurs tirent la sonnette d’alarme face à ces nouvelles mirobolantes. En effet plusieurs initiatives ont été annoncé pour que les africains profitent de leurs ressources mais aujourd’hui encore il n’en est rien.