Libye: une coalition internationale tente une sortie de crise

Une cinquantaine de pays et d’organisations internationales se sont retrouvés mardi à Tunis afin de plancher sur la situation politique et sécuritaire inquiétante qui sévit en Libye, une crise qui perdure depuis maintenant près de cinq ans et dont l’issue reste toujours incertaine.

Après la récente installation du gouvernement d’union nationale à Tripoli, plusieurs dizaines de pays ainsi que différentes organisations internationales se sont retrouvés danainsi que leurs homologues libyens s la capitale tunisienne afin de coordonner le soutien international à la Libye. Ce sommet, qui a été placé sous l’égide de l’ONU a ainsi permis aux représentants du nouveau gouvernement libyen de communiquer leurs priorités concernant le dénouement de la crise actuelle.

A l’issue de cette réunion, les représentants des Etats et institutions internationales se sont mis d’accord avec les nouvelles autorités libyennes sur deux points cruciaux pour aboutir à une sortie de crise rapide. Le premier est la sécurité sur le territoire libyen. Etant donné que le pays reste plongé dans une crise majeure, marquée notamment par de fréquents affrontements entre bandes armées rivales, la communauté internationale s’est fixé comme objectif principal l’arrêt des violences, et ce sur  l’ensemble du territoire national libyen.

Le second point qui est ressorti de ce sommet est le redressement de l’économie libyenne. Après 5 années de guerre civile, une grande partie des infrastructures publiques sont en ruine. L’économie du pays, qui reposait principalement sur les revenus pétroliers, est à genoux depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. De nombreuses raffineries du pays ont d’ailleurs été mises à l’arrêt à cause des combats.

Les rares installations pétrolières encore en fonction ont, quant à elles, drastiquement réduit leur volume de production. Une situation due à la demande internationale qui stagne à des niveaux bas depuis plusieurs mois, d’une part et, d’autre part, à cause du nombre réduit de pays qui ont gardé des relations commerciales avec la Libye durant cette crise.