Afrique: la consommation, future locomotive de la croissance économique

Le continent africain regorge d’opportunités de croissance, tel est le constat dressé par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) sur l’Afrique et ses capacités de développement économique durant les prochaines années.

Dans une nouvelle étude de juin 2016, le cabinet BCG prévoit une importante croissance économique pour le continent africain. Une perspective qui sera réalisée   principalement par les consommateurs. Ce  nouveau rapport, intitulé African Consumer Sentiment 2016 indique que le continent devrait connaître une croissance démographique significative dans les années à venir.

Le nombre de consommateurs potentiels atteindra d’ici les cinq prochaines années quelque 1.1 milliard, soit plus que l’Europe et l’Amérique du Nord réunies. Malgré le gap de consommation important qui subsiste actuellement entre d’un côté, les consommateurs européens et américains et de l’autre les consommateurs africains, ces derniers verront accroître rapidement leur pouvoir d’achat grâce au développement économique prévu sur le continent.

Toutefois, ce rapport qui met en avant les potentiels réels de l’Afrique et ses populations est à prendre avec des pincettes, puisque les habitudes de consommation sont totalement différentes entre les marchés occidentaux matures et les marchés africains qui entament à peine leur transformation démographique.

Se basant sur ce constat, la nouvelle étude publiée par BCG invite les investisseurs à repenser leurs stratégies à l’égard du continent africain en s’adaptant notamment aux spécificités de chaque pays cible. En effet, tous les spécialistes s’accordent à dire que sur la majorité des pays du continent, une différence notable est remarquée au niveaux des modes et méthodes de consommation.es entreprises qui désirent s’installer en Afrique doivent par conséquent diagnostiquer avec finesse leurs marchés cibles avant d’entamer les investissements. L’autre point important sur lequel se focalise l’attention des spécialistes est le manque d’infrastructures. Ces dernières doivent en effet été prises en compte pour permettre l’ajustement des potentiels investissements au marché africain.