Maroc: le développement du pays passe également par les infrastructures routières

En l’espace de 15 ans, le Maroc a réussi à développer ses infrastructures routières d’une manière exponentielle, devenant l’un des pays africains avec le plus important réseau routier, une stratégie qui porte ses fruits puisque le royaume fait désormais office de plateforme de transit entre l’Europe et l’Afrique.
S’inscrivant dans cette démarche de développement continu, le Maroc a inauguré la semaine passée un nouveau pont autoroutier qui contourne la ville de Rabat. Ce pont à Haubans fait la liaison entre les deux rives du Bouregreg, le fleuve qui traverse la capitale marocaine.
L’ouvrage qui culmine à 950 mètres de hauteur représente l’un des plus grands ponts d’Afrique. Avec l’autoroute de contournement de Rabat qui le prolonge sur une quarantaine de kilomètres, l’ouvrage a nécessité un investissement de 3,2 milliards de dirhams, l’équivalent de 300 millions d’euros. Un montant qui témoigne des moyens financiers qu’investit le gouvernement marocain dans le développement de son réseau routier.
Ce nouvel ouvrage qui vient renforcer les infrastructures routières, visait à réaliser l’ambitieux projet de contournement de la ville de rabat. C’est chose faite à présent. Cette voie de contournement qui relie le tronçon à très grande fréquentation entre Rabat et Casablanca, porte à 1630 km le linéaire du réseau autoroutier marocain actuellement en service.
Pour autant, les autorités ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Le plan routier prévoit en effet à l’horizon 2035 la réalisation de quelque 5500 km de routes qui se répartissent en 3400 km d’autoroutes et 2100 km de voies express. L’investissement global de ce plan a été estimé à près de 96 milliards de dirhams, soit quelque 9 milliards d’euros.
De nombreux partenaires financiers internationaux tels que la Banque Mondiale ou la Banque Africaine de développement (BAD) offrent régulièrement des prêts avantageux au Maroc pour développer ses infrastructures. Le pays est d’ailleurs le premier client de la BAD, un constat qui dénote la confiance dont bénéficie le pays au niveau des institutions financières internationales.