Au moins 80 combattants d’EI tués en Libye dans des raids américains

Washington et le gouvernement d’union nationale (GNA) libyen ont conjointement annoncé hier jeudi, la mort de plus de 80 combattants de l’organisation Etat islamique, tués par des bombardements de l’avions américaine.

Les raids aériens ont été menés dans la nuit de mercredi à jeudi, contre des camps de djihadistes situés à une cinquantaine de kilomètres de kilomètres au sud-ouest de Syrte.

Le Pentagone a précisé que ces bombardements ont été autorisés par le président américain comme un prolongement de l’opération militaire menée l’année dernière pour soutenir les forces libyennes lors de la libération de Syrte du contrôle de l’Etat islamique.

Les avions américains ont pris pour cible et détruits deux camps de l’organisation djihadiste, ajoute le Pentagone, affirmant que la plupart des tués auraient fait partie des djihadistes expulsés cet hiver de Syrte, ancienne place forte de l’Etat islamique dans le nord de la Libye.

Les forces loyales au maréchal Khalifa Haftar qui contrôlent une grande partie de l’est libyen ont également annoncé hier jeudi être engagées dans de violents combats contre des groupes djihadistes dans une de leurs dernières positions dans la ville de Benghazi.

Entre août et décembre 2016, les Etats-Unis ont mené près d’un demi-millier de bombardements contre l’organisation djihadiste à Syrte, en soutien aux brigades armées de la ville de Misrata, alliées au gouvernement de Tripoli, qui ont délogé les combattants de l’Etat islamique de Syrte.

La libération de ce sanctuaire djihadiste qui, entre mai 2015 et mai 2016 s’étendait sur une bande littorale de 200 kilomètres de long et d’une cinquantaine de kilomètres de large, a coûté à ces brigades près de 700 morts et 3.200 blessés. Mais les chefs de l’organisation djihadiste avaient déjà quitté la ville dès le début des combats et plusieurs de ses combattants les ont suivis au fil des six mois qu’aura duré l’offensive.

Aujourd’hui, les djihadistes dispersés dans le désert libyen, possèdent encore plusieurs cellules dans le sud, l’est et l’ouest du pays, y compris dans la capitale Tripoli, et n’ont pas écarté l’idée de reconquérir les villes et les zones qu’ils ont perdues.