Afrique subsaharienne: La Banque Mondiale prévoit d’investir quelque 57 milliards de dollars

La Banque Mondiale a annoncé dimanche sa décision de mobiliser à brève échéance quelque 57 milliards de dollars dans les économies des pays d’Afrique subsaharienne, une stratégie qui vise à procurer des solutions alternatives aux pays minés par la guerre et la pauvreté.

L’institution de Bretton Woods prévoit ainsi d’étaler cet investissement sur les trois prochaines années. L’Association Internationale de Développement (AID), l’une des sous institutions de la Banque Mondiale, apportera la majorité des fonds requis, soit quelque 45 milliards de dollars. D’après les premières informations disponibles sur le sujet, ces aides seront accordées sous forme de dons et de crédits à taux zéro.

Dans un communiqué rendu public dimanche, la Banque mondiale a précisé que 4 milliards de dollars proviendraient de financements de la part de la Banque Internationale pour la Reconstruction et le Développement (BIRD), la filiale de la Banque Mondiale dédiée aux pays à revenus intermédiaires. Les 8 autres milliards restants seront financés par le biais de Sociétés Financières Internationales (IFC).

Quelque 448 projets ont d’ores et déjà fait l’objet d’évaluations pour obtenir des aides de la Banque Mondiale. L’essentiel de ces financements seront octroyés pour développer des secteurs clés comme l’éducation, les services de santé de base, ainsi que la propreté de l’eau et son traitement. L’agriculture, le climat des Affaires et les infrastructures seront également des priorités de ce plan d’investissements.

Le président de la Banque Mondiale, M. Jim Yong Kim s’est en outre rendu au Rwanda afin de mettre en exergue le soutien financier de son institution aux pays d’Afrique des grands lacs. Son périple africain se poursuivra en Tanzanie puis dans d’autres pays d’Afrique noire. Le but étant de montrer qu’en plus de ces soutiens financiers, l’institution de Bretton Woods représente un partenaire privilégié pour développer les économie des pays les plus pauvres.