Trois membres des forces de l’ordre ont été tués jeudi lorsque leur véhicule a sauté sur un engin explosif posé par des djihadistes qui étaient visiblement au courant de l’heure du passage de la patrouille, dans une région du nord du Burkina Faso frontalière avec le Mali.
Cette explosion a blessé grièvement deux autres membres de l’armée burkinabè qui ont été transportés en urgence vers Ouagadougou. L’armée burkinabè a confirmé cette nouvelle opération dirigée contre des militaires.
D’après des sources bien informées, les auteurs de l’attentat savaient exactement à quelle heure et par où allaient passer le véhicule militaire. L’armée mène des patrouilles régulières dans le cadre de ses opérations de sécurisation dans les régions nord du pays.
Cette nouvelle attaque terroriste ciblant les soldats burkinabè intervient moins d’une semaine après l’attaque menée par des éléments de groupes djihadistes, dimanche Ouagadougou.
L’attaque avait fait 18 morts parmi les clients d’un café-restaurant de la capitale, qui étaient attablés sur la terrasse de l’établissement, dont neuf étrangers.
Comme celle de dimanche, l’attaque terroriste de jeudi n’a toujours pas été revendiquée, mais les autorités n’ont aucun doute sur ses connexions avec les groupes djihadistes.