L’ancien ministre algérien Messaoud Benagoun a de nouveau défrayé la chronique cette semaine, en battant son propre record de mandat ministériel le plus court de l’histoire politique du pays.
L’Agence de presse officielle algérienne APS avait rendu publique jeudi la nouvelle liste ministérielle. Celle-ci faisait suite à la nomination du nouveau premier ministre, Ahmed Ouyahia, en remplacement de Abdelmajid Tebboun, lequel a passé moins de trois mois à la tête du gouvernement.
Dans le document publié sur internet et par les journaux, la présidence de la république annonce que Messaoud Benagoun occuperait désormais le poste de ministre du Tourisme. Une annonce qui allait rapidement se révéler erronée, et qui a été corrigée deux heures après la publication de la première liste.
Le plus drôle dans cet incident, c’est qu’il n’est pas le premier dont est victime Messaoud Benagoun. Ce dernier avait déjà eu la mauvaise surprise d’être nommé par erreur dans le précédent gouvernement, moins de trois mois plus tôt, le 25 mai 2017. Son mandat ministériel avait alors duré 48 heures, soit le temps qu’il a fallu à la présidence pour s’apercevoir de l’erreur.
Ces cafouillages à répétition confirment la guerre que se livrent les clans rivaux au sommet de l’Etat, alors que le président Abdelaziz Bouteflika est toujours paralysé dans un fauteuil roulant depuis son AVC de 2013.