A l’issue d’une réunion sur le G5 du Sahel tenue à Paris lundi, la ministre française des Armées, Florence Parly a annoncé qu’une deuxième opération militaire avait été lancée au Sahel dans la région du « fuseau centre », située à la frontière entre le Burkina Faso, le Mali et le Niger.
En novembre dernier, les soldats de la force antiterroriste du G5 Sahel avait mené leur première opération qui avait été davantage un exercice de coordination dans cette zone.
Plus communément appelée région du Litpko Gourma, cette vaste zone désertique compte l’essentiel des groupes djihadistes du Sahel, selon les services de renseignements. Pour faire face à la montée en puissance de ces combattants extrémistes, la force du G5 Sahel qui regroupe des forces de cinq pays de la région (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad), a lancé une deuxième opération dans cette région.
L’annonce de cette deuxième opération fait suite à une réunion qui a regroupé la ministre française des Armées Florence Parly ainsi que les cinq ministres de la Défense du G5 du Sahel. Aucune autre précision n’a toutefois été communiquée sur cette opération pour des « raisons de sécurité » évidentes, affirme-t-on du côté du ministère français.
Le G5 Sahel, soutenu par la France, poursuit ses efforts dans le cadre d’un plan d’accélération de ses opérations. Selon les prévisions de cette coalition militaire, la force du Sahel comptera un effectif de 5 000 hommes d’ici la mi-2018, avec l’objectif de diminuer la pression sur les 4000 soldats de l’opération française Barkhane.