En Tunisie, le spectre du terrorisme point encore du nez, avec l’annonce par les autorités tunisiennes qu’un homme s’est fait exploser lundi, alors qu’il était encerclé par les forces de l’ordre, en compagnie d’un autre homme armé.
Le ministère tunisien de l’Intérieur fait état d’échanges de tirs nourris lors de cette opération qui n’a pas fait de blessés parmi les éléments de la garde nationale. L’incident s’est produit près de la ville de Ben Guerdane, dans le sud de la Tunisie, à la frontière avec la Libye.
Cette région avait été le théâtre, il y a deux ans, d’attaques meurtrières menées par un commando de djihadistes contre les forces de sécurité de la ville. Cette attaque de grande ampleur avait été précédée par plusieurs autres opérations terroristes, dont l’attaque du musée du Bardo en mars 2015, qui avait fait 22 morts et celle de Sousse dans laquelle 38 touristes étrangers avaient été tués le 26 juin 2015.
Aujourd’hui, les services de sécurité et l’armée ont repris les choses en main. Mais l’incident de ce lundi intervient néanmoins dans un contexte social tendu en Tunisie, où les manifestations et les grèves se succèdent pour dénoncer la cherté de la vie et un chômage endémique parmi les jeunes.