Des représentants de l’Union africaine (UA) et de l’ONU participent à une réunion de concertation stratégique sur le Sahel, dont les travaux étalés sur deux jours ont débuté mercredi à Nouakchott, avec l’objectif d’examiner les approches à adopter en matière de sécurité et de développement dans cette région.
Les grands défis auxquels fait face le Sahel, exacerbés par les répercussions des crises régionales et au niveau international, ont été soulignés par le président mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Pour lui, il s’agit d’adopter une approche fondée sur une mise en œuvre souple et efficace de stratégies relatives aux questions de sécurité et de développement. Le but est de contenir la menace terroriste et de réussir l’assèchement des sources de financement du terrorisme, à travers la lutte contre les filières de la drogue et de la migration clandestine au Sahel.
De son côté, Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’UA, a estimé que la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel traduisait la détermination des pays de la région d’agir avec efficacité contre les groupes terroristes.
Parallèlement à la lutte contre les trafics en tout genre et la nécessaire stabilisation de la situation en Libye et au Mali, Faki Mahamat a insisté sur les efforts de lutte contre la pauvreté et l’amélioration de la gouvernance dans les pays de la région.
Même constat de la secrétaire générale adjointe des Nations Unies, Amina Mohamed à l’égard des défis au Sahel. « Des défis que nous devons affronter ensemble, tout en ouvrant à améliorer les conditions économiques et la bonne gouvernance ».
Pour rappel, le Maroc avait organisé lundi, avec le soutien du gouvernement canadien, un programme d’étude sur le renforcement des capacités des magistrats de la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest pour adopter les bonnes pratiques en matière de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.