L’African Lion 2018, l’exercice combiné entre le Maroc et les Etats-Unis, a débuté lundi avec des entraînements militaires, terrestres et aériens comprenant des opérations de lutte contre les organisations extrémistes armées, alors que parallèlement, l’Africom co-organise à Abuja une conférence sur la lutte antiterroriste au Sahel, deux événements qui illustrent l’engagement américain accru en Afrique.
African Lion 2018 qui en est à sa 15ème édition, se déroule jusqu’au 29 avril dans plusieurs régions du Maroc, avec la participation d’unités de plusieurs pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique. Quelque 900 Marines sont arrivés au Maroc à cet effet.
Outre le Maroc et les Etats-Unis, des pays d’Europe (Allemagne, Canada, Espagne, France, Grande Bretagne, Grèce, Italie), et d’Afrique (Burkina Faso, Tchad, Egypte, Mali, Mauritanie, Sénégal et Tunisie), ont envoyé des unités opérationnelles et des observateurs militaires à ces exercices annuels maroco-américains.
L’exercice comporte des entraînements terrestres, aériens, aéroportés et une simulation tactique, en plus des entraînements sur les opérations de lutte contre les organisations extrémistes violentes.
Parallèlement à cet exercice, une manœuvre aéronavale maroco-américaine, baptisée « Lighthning HandShake » est programmée en Atlantique, au large des côtes du Maroc.
Le porte-avions USS Harry Truman de la Marine américaine, la frégate Mohammed VI des Forces Armées Royale (FAR) du Maroc, ainsi que des avions de chasse des deux pays, prendront part à ces manœuvres.
Les deux opérations, « African Lion 2018 » et la manœuvre aéronavale « Lighthning HandShake » ont pour objectifs notamment de consolider la formation et de renforcer la coopération et la maîtrise opérationnelle entre les différentes composantes.