Les autorités nigériennes ont annoncé lundi voir réussi à « cibler et traquer » une bande de coupeurs de route d’origine tchadienne qui sévissait dans le Nord du pays et qui prenait principalement pour cible les orpailleurs de la région.
Cette opération avait débuté vendredi, des militaires nigériens ayant réussi à pister une colonne de 17 véhicules en plein désert. Lourdement armés, les bandits ont tenté de fuir avant d’être rattrapés par les soldats.
Des échanges de tirs nourris se sont poursuivis pendant plusieurs heures. Des sources proches du dossier ont affirmé que les affrontements avaient fait des victimes dans les deux camps.
Retranchés dans l’extrême Nord du pays, les bandits armés se dirigeraient vers la frontière libyenne, d’après les autorités nigériennes qui assurent avoir averti les forces étrangères déployées dans la région.
Il s’agit de la force française Barkhane, mais aussi du contingent américain qui devraient probablement prendre le relais pour neutraliser cette bande.
L’instabilité et l’insécurité au Sahel, conjugués à des frontières poreuses entre les pays de la région, sont des conditions rêvées pour les bandes armées qui sévissent quasi impunément dans de vastes zones.
Pour tenter de juguler cette menace, les autorités libyennes de Tripoli avaient convenu dernièrement avec trois pays de la région (Niger, Soudan et Tchad) d’établir une coordination renforcée pour lutter contre le terrorisme grandissant dans la région et les réseaux de trafics en tout genre.