A la veille de la rencontre annuelle, à Bruxelles, des ministres des Affaires étrangères du G5-Sahel avec la Commission européenne, les chefs de la diplomatie de la Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg ont exprimé dimanche leur soutien aux efforts de l’UE et de la force conjointe pour la stabilisation dans le Sahel.
« L’engagement des pays du Benelux auprès de nos partenaires du G5 Sahel s’inscrit dans la durée : notre ambition est de renforcer ce partenariat stratégique à travers nos relations de coopération avec les autorités locales, la société civile et le secteur privé au bénéfice de la stabilité régionale et au profit des populations sahéliennes », ont souligné les chefs de la diplomatie des trois pays du Benelux.
Dans un communiqué rendu public à la veille de la tenue, lundi à Bruxelles, de la 4ème rencontre ministérielle entre la chef de la diplomatie de l’UE, Federica Mogherini, et les ministres des Affaires étrangères des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad), le trio du Benelux insiste sur le rôle de la coopération avec le G5-Sahel afin de « relever, ensemble, les défis posés sur le plan sécuritaire et de développement ».
Les pays du Benelux soutiennent le déploiement de la force antiterroriste au Sahel, et encouragent les « travail des missions européennes de formation et de renforcement des capacités des forces de sécurité » des pays du G5-Sahel.
Composée de 5000 soldats, la force conjointe du G5 Sahel est toutefois confrontée au problème du financement, en dépit des promesses faites notamment par l’Arabie Saoudite, l’Union européenne et la France, pour fournir 420 millions d’euros afin de rendre pleinement opérationnelle et d’assurer la durabilité de la force conjointe.