L’Autorité sanitaire congolaise a confirmé le samedi 10 novembre avoir dépassé le cap des 200 victimes dans ce qui est la dixième épidémie reporté à ce jour.
Selon le ministère de la santé,326 cas d’ebola ont été signalés dont 201 décès et 98 cas guéris depuis le début de l’épidémie en août 2018.
Le foyer de la maladie se trouvant à l’est du pays dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri où l’instabilité et l’insécurité de la région complique fortement une riposte adaptée du gouvernement central. La présence de riches ressources naturelles attisent les conflits et engendrent des dizaines de groupes armés qui essaiment la région.
Par ailleurs, le ministre congolais de la santé a déclaré « aucune autre épidémie au monde n’a été aussi complexe que celle que nous vivons actuellement » Il a indiqué que deux membres du personnel de l’unité médicale d’intervention rapide ont perdu la vie dans une attaque. Les équipes chargées de contenir l’épidémie ont dû faire face non seulement à des menaces, à des agressions physiques mais aussi à la destruction répétée de leur matériel ainsi qu’au kidnapping.
Plus de 27 000 personnes ont pu être notamment vaccinées malgré les effroyables conditions sur le terrain, évitant ainsi à la moitié d’entre eux de développer la maladie.