37 mandats d’arrêt contre des libyens ainsi que des rebelles tchadiens et soudanais suspectés d’implication dans des attaques contre des installations pétrolières et une base militaire, ont été émis par les autorités judiciaires libyennes.
Les mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de 22 rebelles tchadiens, neuf soudanais et six Libyens, accusés d’implication dans plusieurs attaques armées contre des terminaux pétroliers dans l’est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à environ 500 km au sud de la capitale Tripoli.
Plusieurs chefs rebelles tchadiens seraient présents dans le sud du pays, ajoute le texte.
Parmi les six Libyens visés figurent l’ancien chef militaire du Groupe islamique combattant libyen (Gicl) Abdelhakim Belhaj et le chef de milice Ibrahim Jadhran, dont les hommes ont attaqué des terminaux pétroliers comme ceux de Ras Lanouf et d’al-Sedra en juin.