Plus l’échéance présidentielle prévue au mois d’avril 2019 se rapproche et plus l’Algérie s’enfonce dans l’inconnu.
Les experts politiques n’arrivent pas à se faire une idée concrète de ce qui se passe réellement dans les coulisses du pouvoir. Le système de gouvernance a été fondé sur la personne du président Bouteflika.
Son entourage proche ainsi que les officiers généraux de l’armée continuent de profiter du déclin de la santé de leur dirigeant et de sa maladie incurable.
Aucune stratégie n’a été mise en place pour passer le relais du commandement et la gestion du pays. On a assisté uniquement aux «purges» dans l’armée, dans les cercles politiques et privés.
Durant les mois de l’été 2018 et jusqu’à présent, toute opposition civile ou militaire est balayée avec soin par le frère Bouteflika et le chef d’état major le général Ahmed Gaïd Salah pour laisser le champ libre à leurs cercles fermés.
La carte des séparatistes du polisario que manipule le régime d’Alger pour dévier l’opinion de la population algérienne est très risquée pour l’ensemble de la zone.
D’après les observateurs, les scénarios politiques pour sortir de l’impasse du 09 avril 2019 doivent absolument intégrer le facteur de prudence afin d’éviter tout dérapage qui risque d’avoir des retombées incalculables pour toute la région.