Les trois pilotes accusés d’avoir tué neuf militaires français dans le bombardement de Bouaké en Côte d’Ivoire en 2004 ont été différés devant la cour d’assises à Paris.
L’ex-mercenaire bélarusse Souchkine et les deux officiers ivoiriens Patrice Ouei et Ange Magloire Ganduillet Attualy sont poursuivis pour assassinats, tentatives d’assassinats et destructions de biens.
Les trois personnes sont soupçonnées d’avoir piloté ou copiloté les deux avions Sukhoï-25 des forces loyalistes ivoiriennes qui ont bombardé, le 6 novembre 2004, le camp de la force Licorne, tuant neuf militaires français, un civil américain et blessant 38 soldats.
L’armée française, déployée à l’époque en interposition en pleine guerre civile, avait riposté en détruisant l’aviation ivoirienne, provoquant une vague de manifestations antifrançaises.