Des éléments du groupe terroriste Boko Haram ont tué au moins 14 personnes, le lundi 18 février, dans la forêt de Koshebe, située dans la capitale de l’Etat du Borno, Maiduguri, au nord-est du Nigeria.
Ces civils assassinés étaient des coupeurs de bois selon des sources locales.
Ce carnage fait suite à la tuerie du vendredi dernier dont le bilan a dépassé les 130 personnes retrouvées mortes dans le nord-ouest du Nigeria, selon un nouveau bilan annoncé mardi par le gouverneur de l’Etat de Kaduna.
Le bilan précédent de l’attaque contre huit villages du district de Kajuru annoncé vendredi était de 66 morts.
Selon le chef de la police de l’Etat de Kaduna, onze personnes avaient été arrêtées.
Boko Haram attaque les agriculteurs, bûcherons et éleveurs qui travaillent en brousse, les accusant de collaboration avec les autorités nigérianes.
Cette zone du Sahel subit des attaques multiples de groupes armés, dans cette région particulièrement instable où s’affrontent des bandits, des voleurs de bétail ou des groupes religieux extrémistes.
Plus de 27.000 personnes sont mortes depuis le début du soulèvement de Boko Haram dans le nord-est du pays, en 2009, alors que 1,8 million d’autres ne peuvent toujours pas regagner leur foyer.