Au moins quatre personnes ont été tuées et d’autres blessées dans la nuit de mercredi à jeudi à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo.
« Les assaillants ont tué cette nuit (mercredi à jeudi) dans le quartier Ndosho trois personnes, une autre a trouvé la mort à la périphérie de Goma, deux blessés et 11 autres civils ont été enlevés » par des assaillants, a déclaré à l’AFP Timothée Muissa Kiense, maire de la ville de Goma.
« Des enquêtes sont en cours pour savoir exactement qui sont ces gens sans foi qui sont entrain d’endeuiller la ville » de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est), a-t-il ajouté.
Ces assaillants « sont venus du parc des Virunga pour troubler la quiétude de la ville », a-t-il encore ajouté.
Ce bilan est confirmé à l’AFP par Marrion Ngavo, président du réseau d’organisations de la société civile de la ville de Goma, qui trouve « anormal qu’on vienne tuer des gens » sans raison apparente.
Il a invité la population à la vigilance et les autorités à « garantir la sécurité » des habitants de Goma.
Situé à la frontière avec le Rwanda et l’Ouganda, dans le nord de Goma, le parc national des Virunga est le fief de plusieurs milices et groupes armés locaux et étrangers depuis plus de deux décennies.
Quand ils ne sont pas tués, les civils sont enlevés par les groupes armés qui les forcent à devenir à leur tour des miliciens ou bien ils sont parfois libérés contre des rançons extorquées à leurs proches.