Au moins cinq militaires burkinabè ont été tués, au cours de ce week-end, dans deux explosions à Kompienga, à l’Est du pays.
Dimanche soir, « un véhicule militaire du GCA (Groupement central des armées) a sauté sur une mine artisanale dans la zone de Kompienga, tuant trois soldats », a indiqué une source sécuritaire.
« La veille (samedi), un autre véhicule a également sauté sur un engin explosif improvisé lors d’un ratissage », selon une autre source, relayée lundi par des médias, précisant qu’ »un gendarme et un militaire ont perdu la vie » lors de cette attaque.
D’autre part, un prêtre burkinabè a été enlevé, dimanche, près de Djibo, dans le nord du pays.
Mi-février, un prêtre espagnol a été tué dans une attaque jihadiste dans l’est du Burkina, alors qu’au Niger voisin un missionnaire italien avait été enlevé, en septembre 2018, dans le Tillaberi.