La mission de l’ONU en Libye (Manul) a lancé un « appel urgent » à une « trêve humanitaire » de deux heures (de 14H00 à 16H00 GMT) dans la banlieue sud de Tripoli pour permettre l’évacuation des blessés et des civils, face à l’escalade militaire qui fait craindre une véritable guerre civile.
L’armée américaine a annoncé dimanche le retrait provisoire de ses militaires en Libye à cause des combats qui opposent les forces de Khalifa Haftar loyales à une autorité basée dans l’est du pays aux forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), installé à Tripoli (ouest) et reconnu par la communauté internationale.
Au moins 21 personnes ont été tuées et 27 autres blessées depuis le début de l’offensive sur Tripoli, selon un bilan du ministère de la Santé du GNA qui n’a pas précisé si les victimes sont des civils ou des combattants.
De son côté, l’ANL a annoncé samedi avoir perdu 14 combattants.
Les puissants groupes armés de la ville de Misrata (200 kilomètres à l’est de Tripoli) semblent avoir décidé de participer à « la défense de la capitale », de même pour des groupes des villes de Zentan (sud-ouest de Tripoli) et Zawiya (ouest de Tripoli).