Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Dr Richard Valery Mouzoko Kiboung, épidémiologiste, de nationalité camerounaise, déployé par cette organisation humanitaire pour faire face à l’épidémie d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), a été tué le 19 avril 2019, lors d’une attaque contre l’hôpital universitaire de Butembo, au Nord-Kivu.
Deux autres personnes ont été également blessées dans l’attaque, mais actuellement leur état semble être stable.
Les assaillants armés se sont fait passer pour des malades avant l’attaque.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a condamné fermement cette attaque menée dans la nuit de vendredi à samedi dans l’est de la RDC, contre ce centre hospitalier où se tenait une réunion de coordination sur le virus Ebola.
Après d’autres attaques récentes contre des centres de soins à Katwa et Butembo, c’est la riposte contre Ebola qui est visée.
L’attaque est attribuée par les autorités congolaises aux miliciens Maï-Maï.
Après cette nouvelle attaque, Michel Yao, coordinateur de l’OMS pour la riposte dans le Nord-Kivu et l’Ituri n’est pas surpris. « Nous recevons pratiquement tous les jours des tracts de menaces contre les équipes Ebola, donc on soupçonne qu’il y ait des gens peut-être derrière qui organisent ces groupes armés pour, en quelque sorte, s’attaquer à la réponse Ebola », explique-t-il.