Le Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, va procéder ce vendredi, dans la province du Ganzourgou (région du Plateau Central), à la pose de la première pierre pour la construction de la mine d’or de Sanbrado d’une capacité de production annuelle estimée à environ 7,3 tonnes.
Cette mine, qui porte à quatorze les mines industrielles dont dispose le Burkina Faso, dont treize d’or, sera exploitée par la Société minière Sanbrado, une filiale du groupe minier australien « West African Resources ».
Le Burkina Faso a produit au total plus de 52 tonnes d’or en 2018, contre 45,6 tonnes en 2017, soit une progression de 15,4%, tandis que la production du zinc a atteint 165 100 tonnes en 2018, avec une progression de 0,5% par rapport à l’année 2017.
En 2018, le secteur minier au Burkina Faso a représenté près de 11% du PIB et 71 % des recettes d’exportation du pays, soit 1 308 milliards de F CFA.
Par ailleurs, la mine Youga dispose d’assez de réserves minérales pour soutenir une exploitation jusqu’en 2031. C’est ce qu’a rapporté cette semaine la compagnie détentrice du projet, Avesoro Resources, après réévaluation des réserves.
Les réserves prouvées et probables de la société au Burkina totalisent désormais 14,74 millions de tonnes titrant 1,72 g/t d’or (814 900 onces), soit une hausse de 23 % par rapport à la précédente évaluation.
Selon le DG d’Avesoro, Serhan Umurhan, la société devrait maintenir sa production d’or au-dessus de 200 000 onces annuellement pour chacune des quatre prochaines années.
« Chacun de nos actifs a connu une augmentation des réserves minérales, déduction faite de l’épuisement, ce qui nous a permis de prolonger considérablement la durée de vie de nos deux mines », a déclaré Serhan Umurhan.