La sortie du contingent 2019 de la Garde nationale, après dix mois de formation au centre d’instruction de Niamey, se tient dans un contexte sous-régional marqué par l’insécurité et la violence du fait des exactions de groupes terroristes et autres bandes criminelles et de narcotrafiquants.
Ce contingent de 1.100 soldats a intégré le corps de la Garde nationale du Niger, lors d’une cérémonie mercredi à Niamey.
Selon le ministre d’Etat de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation, des Affaires Coutumières et Religieuses, Mohamed Bazoum, « au niveau de plusieurs de nos frontières, nous sommes confrontés à des défis de sécurité tout à fait inédits auxquels il nous fallait répondre de façon à assurer d’une part l’intégrité du territoire de notre pays, et d’autre part assurer la quiétude de la sécurité des populations ».
« Vous devrez prouver votre efficacité face aux nouveaux menaces et défis auxquels vous seraient confrontés car vous êtes avant tout des hommes et des femmes formés aux métiers des armes », leur a fait savoir le Haut Commandant de la Garde nationale, le lieutenant-colonel Mohamed Sidi.