Le Sénégal est le quatrième pays africain subsaharien récepteur de flux financiers officiels en provenance de ses ressortissants résidant à l’étranger, derrière le Nigéria, le Soudan et le Kenya. Le volume de ces transferts est passé de 233 millions de dollars en 2000 à 925 millions en 2006, puis à 1.614 millions en 2013, 1.929 millions, en 2015, et 2.220 millions de dollars en 2017.
Cela représente en moyenne à peu près 930 milliards de FCfa par an au cours des dix dernières années (2008-2017).
La part de ces transferts dans le Pib du Sénégal est passée de 6,0 % en 2001 à 8,6 % en 2007 et à 12,1 % en 2017. Ces transferts de fonds, précise le rapport de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (Ansd) sur la migration, proviennent essentiellement du continent européen qui a émis 65% des flux, l’Afrique 30% et l’Amérique 4,68%.