La structure et les méthodes opérationnelles du mouvement Polisario ont été révélées par de nombreuses sources sécuritaires.
L’État fantôme, également connu sous les initiales RASD, désigne un groupe de renégats.
Depuis quelques années, des enquêtes et des études sont menées sur cet « État » satellite de l’Algérie.
Selon les informations recueillies auprès de sources de sécurité et de certaines ONG basées à Tindouf, en Europe ou à l’étranger, la structure de cette organisation se compose de plusieurs unités.
Les fonctions de cette organisation hiérarchisée, aux pratiques illicites, sont attribuées au chef du groupe, actuellement Brahim Ghali, à l’image des clans mafieux.
Chaque unité s’est spécialisée dans un secteur, le trafic de drogue, les armes, la collecte de l’argent, la désinformation …
Parmi ces groupes, il existe une unité chargée d’épier la population sahraouie, l’encadrer et même d’éliminer tous ceux qui pourraient constituer une menace ou une entrave pour leurs activités.
Depuis plusieurs années, des pratiques esclavagistes dans les camps de Tindouf, sont également signalées par des ONG de défense des droits de l’homme.
Un site italien revient sur une affaire de vente d’une jeune fille âgée à peine de 18 ans, qui a réussi à s’échapper de ses bourreaux pour rejoindre Barcelone, via l’aéroport d’Alger, avec de faux documents.
Des associations des familles espagnoles ayant adopté des filles qui ont échappé à l’esclavage dans les camps de Tindouf continuent de dénoncer cette pratique moyenâgeuse et réclament que ses auteurs soient jugés.
Les états libres doivent condamner ces violations flagrantes des droits humains.
D’autres révélations sont faites sur la collusion entre les dirigeants du Polisario et les barons de la drogue des pays latino-américains.
Une coopération internationale est primordiale pour démanteler ce réseau illicite de la drogue et de la criminalité transnationale organisée. Cette organisation criminelle représente un danger pour toute la région du Maghreb et du Sahel, y compris la population tenue en otage par le Polisario dans les camps de Tindouf, en Algérie.
La milice du Polisario, par le biais du Hezbollah libanais, est encadrée par des officiers militaires iraniens dans les camps de Tindouf.
Plusieurs analystes ont révélé les connexions du Polisario avec les réseaux de trafic et le terrorisme dans la région sahélienne.