Au moins vingt militaires tués, cinq blessés, 60 rescapés, des véhicules et des armes emportées dans l’attaque par une centaine d’assaillants jihadistes de la base de Sokolo, proche de la frontière mauritanienne.
Les victimes ont été inhumées dans l’après-midi avec les honneurs militaires à Sokolo, où le « ratissage (est) en cours », ont précisé les Forces armées maliennes sur Twitter.
Selon un nouveau bilan donné dans la soirée par l’armée malienne, l’attaque du camp de Sokolo, est de « 20 morts et 5 blessés » et de « 4 tués côté ennemis ».
Sokolo est situé dans le cercle de Niono, dans la région de Ségou (centre). Il s’agit de la dernière localité avant la frontière avec la Mauritanie, proche d’une forêt considérée comme un repère de groupes liés à Al-Qaïda.
Le nombre de victimes des violences a été multiplié par cinq depuis 2016 au Mali, Burkina et Niger (pays du G5 du Sahel) pour atteindre environ 4.000 morts en 2019 selon l’ONU. Le conflit au Sahel a fait des centaines de milliers de déplacés.
L’état-major français avait indiqué jeudi que la force antijihadiste au Sahel, Barkhane, avait mis « hors de combat » plus d’une trentaine de jihadistes dans le centre du Mali ces deux dernières semaines. Cinq autres ont été tués le 19 janvier dans une frappe de drone non loin de la frontière nigérienne, avait-il ajouté. Depuis décembre, Barkhane a annoncé la « neutralisation » de dizaines de djihadistes.