«Trois équipes ont été désignées pour enquêter sur l’enlèvement d’étudiants de l’Université Dembi Dolo», a indiqué la police fédérale éthiopienne suite à l’annonce de ces enlèvements, début décembre dernier.
12 des 17 étudiants enlevés relevaient de l’université Dembi Dolo.
Les 5 étudiants restants n’ont pas encore été identifiés, a précisé la police.
Selon le bureau du Premier ministre, les étudiants avaient été kidnappés dans la localité de Anfilo Woreda alors qu’ils se rendaient à la capitale Addis-Abeba.
Des manifestations ont eu lieu mardi dans plusieurs villes de la région éthiopienne d’Amhara pour protester contre la manière dont est géré par le gouvernement l’enlèvement de ces étudiants.
Les manifestations se sont déroulées dans la capitale régionale Bahir Dar et dans sept autres villes de cette région située au nord d’Addis Abeba, selon l’agence de presse d’Etat, Amhara Mass Media Agency.
Selon le gouvernement, 35.000 étudiants ont été forcés de fuir les récentes « perturbations » dans 16 universités et le Premier ministre s’emploit à régler ce problème en parlant avec des responsables de l’université.