Au moins sept personnes sur 14 cas confirmés de fièvre hémorragique virale Crimée-Congo sont décédées à Kera, localité située à Mopti, (centre du Mali), a rapporté mercredi l’agence de presse malienne (AMAP).
L’information a été donnée par les services de santé à la faveur d’une réunion du comité régional de gestion des épidémies et catastrophes, selon la cellule de communication du gouvernorat de Mopti citée par l’AMAP.
La même source qui déclare que toutes les dispositions sont prises par les autorités et les services sanitaires de la région pour éviter la propagation de l’épidémie, ne précise pas l’âge des victimes, leur sexe, leur statut social ou encore les circonstances dans lesquelles elles ont contracté la maladie.
La transmission à l’humain de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) se produit « soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage », selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Elle est caractérisée par une fièvre, des maux de tête et un malaise, suivis de symptômes gastro-intestinaux et dans les cas sévères, d’une hémorragie, un choc et une défaillance multiviscérale.