Les maliens se rendront ce dimanche aux urnes pour le premier tour des législatives, malgré le risque de contamination au coronavirus et l’enlèvement mercredi du chef de l’opposition par des hommes armés non identifiés.
« Les élections législatives du 29 mars se tiendront », avait annoncé mercredi dernier, le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), lors de son adresse à la nation.
« Les élections législatives émanent de la décision du Dialogue National Inclusif qui avait fixé les échéances. Ces élections se tiendront le 29 mars, dans le respect scrupuleux des mesures-barrières. Le gouvernement fera tout pour que cela soit le cas », a rassuré IBK. Le deuxième tour est prévu le 19 avril 2020.
Les premiers cas de personnes infectées ont été déclarés officiellement cette semaine dans le pays.
Depuis octobre 2018, les élections ont été repoussées à différentes reprises suite à une grève des magistrats puis à la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays.
Ces élections législatives seront sécurisées par les forces armées signataires de l’Accord de juin 2015, la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali) et les forces françaises de l’opération Barkhane.