Le gouvernement burkinabè a promis mardi, de sécuriser les villages menacés, après le massacre samedi, de 39 civils à Silgadji (Nord) qui vient s’ajouter à celui de 38 autres, le 20 janvier au Centre-nord.
«Le gouvernement tient à réaffirmer sa détermination à créer toutes les conditions pour une sécurisation des habitants dans des villages dans les zones visées par les attaques des groupes terroristes», a écrit le ministre de la Communication Remis Fulgance Dandjinou, mardi dans un communiqué.
Le porte-parole du gouvernement burkinabè réagissait à «l’attaque barbare et lâche» qui a ôté la vie samedi, à 39 hommes dans un marché à Silgadji (Nord).
Le 20 janvier, 38 hommes ont été tués à Nagraogo et à Alamou (Centre-nord) dans des conditions similaires.
M. Dandjinou a invité les populations vivant dans les zones à risque, à rester vigilantes, à éviter les grands rassemblements et de respecter les consignes de sécurité.
Le Burkina Faso essuie depuis quatre ans des attaques terroristes dans plusieurs de ses provinces, ayant entrainé des centaines de morts et des milliers de déplacés.
«Le gouvernement est certain que malgré l’âpreté de la lutte, la victoire sera en faveur de notre Faso et cela grâce à la collaboration entre les populations et les Forces de défense et de sécurité et à l’engagement de tous les Burkinabè», a assuré Remis Fulgance Dandjinou.