L’Ethiopie accuse de partialité le nouveau rapport d’Amnesty International qui fait état de «violations graves des droits de l’Homme» lors des évènements de 2019 dans les deux Etats régionaux d’Oromia et d’Amhara.
L’ONG dénonce les viols, les exécutions extrajudiciaires et les maisons incendiées lors des opérations de sécurité dans les régions Amhara et Oromia.
Les forces de sécurité éthiopiennes ont commis de terribles violations des droits humains, réduisant des habitations en cendres, se livrant à des exécutions extrajudiciaires, à des viols, à des arrestations et des détentions arbitraires, parfois de familles entières, en réponse aux attaques menées par des groupes armés et aux violences intercommunautaires dans les régions Oromia et Amhara, a indiqué Amnesty International le 29 mai 2020.