L’appareil étatique algérien est une partie prenante dans les nuisances sur la marocanité du Sahara. Cette institution essaye de propager par ses organes de presse et les supports de propagande séparatiste du polisario des mensonges et des diffamations qu’elle attribue à certains organismes internationaux.
Cette machine couplée, désire induire la communauté internationale en erreur, à travers l’utilisation des droits de l’Homme au Sahara marocain.
Par la voix de sa délégation à Genève, Mehdi Litim chargé d’affaires à la mission d’Algérie auprès de l’Office des Nations Unies, le régime algéro-polisario se dévoile en insérant le texte suivant : « S’agissant des réfugiés sahraouis qui vivent depuis plus de quatre décennies l’une des situations les plus prolongées au monde, l’Algérie continue de leur garantir protection et assistance, en leur fournissant tous les services vitaux … ».
Et enfonce encore le clou : Dans le but d’atténuer l’impact négatif de la pandémie, l’Algérie, poursuit-il, a mis à la disposition des réfugiés sahraouis dans les camps près de Tindouf un hôpital de campagne et facilité l’acquisition par le Programme Alimentaire Mondial de 700 tonnes d’orge afin de subvenir aux besoins des réfugiés sahraouis.
La réalité est tout autre. La population séquestrée dans les camps de Tindouf est dans des situations sanitaires insalubres et déplorables : absence de raccordement à l’eau potable, aux systèmes d’évacuation et/ou d’assainissement.
Les mesures sanitaires pour faire face à la Covid-19 sont quasi inexistantes. Il y a un manque de moyens médicaux basiques, de détection de maladies virales et de réanimation. Plusieurs personnes sont décédées par cette pandémie virale, sans être déclarées.
Les aides européennes sont également détournées par la milice du polisario et certains dirigeants civils et militaires algériens. Le nombre des séquestrés est par conséquent largement surévalué afin de capter davantage de subsides.
Le rapport de l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) rendu public en 2015, « constatait des détournements de l’aide humanitaire octroyée par l’Union européenne au polisario, notamment pour les besoins d’achat d’armements, ladite aide s’élevant à 105 millions d’euros entre 1994 et 2004 ».
De plus, presque 1.2 milliard de dollars (des milliards de dinars) que l’Etat algérien verse chaque année à la République arabe sahraouie démocratique (RASD, polisario) sont également partagés par certains responsables algériens avec leurs acolytes du polisario, narguant les algériens qui vivent dans des conditions déplorables.