Le ministère kényan de l’Intérieur a demandé mercredi à l’agence des Nations unies en charge des réfugiés (HCR) de proposer, d’ici 14 jours, un plan pour la fermeture des camps de Kakuma et de Dadaab.
Ces camps accueillent une trentaine d’années plus de 400.000 personnes. Ces réfugiés sont majoritairement du Soudan du Sud et de la Somalie, qui ont fui les guerres.
Le Kenya soupçonne certains réfugiés d’être enrôlés dans les groupes terroristes islamistes d’Al-Shabab et Al-Qaïda.
« (Cette) décision aurait un impact sur la protection des réfugiés au Kenya, notamment dans le contexte de l’actuelle pandémie de Covid-19 », a déclaré mercredi le HCR dans un communiqué.