Le sommet de l’Union africaine se tiendra ce week-end (5-6 février) dans la capitale éthiopienne, Addis Abeba, malgré les quinze mois de guerre qui ravageait la région du Tigray.
L’unité de l’Afrique reste la priorité absolue de l’Ethiopie qui a été profondément attachée à la réalisation de l’unité du continent depuis les premiers jours de la lutte anticoloniale des pays africains, selon la presse éthiopienne.
«Les Africains ont montré leur solidarité au respect de l’unité, de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ethiopie. Ils ont également réaffirmé leur soutien pour repousser l’ingérence occidentale dans les affaires intérieures du pays. Par conséquent, l’Ethiopie a de nombreuses bonnes raisons, tant pour elle-même que pour les autres pays africains, de renforcer l’unité et la force de l’unité africaine», souligne la presse.
Les déclarations du vice-Premier ministre et ministre éthiopien des Affaires étrangères, Demeke Mekonnen, qui a affirmé qu’une Afrique pacifique et prospère est à portée de main si les pays africains s’unissent, forts d’une réflexion nouvelle, d’une collaboration solide et d’un objectif commun, indique la même source.
Le vice-Premier ministre s’exprimait lors d’un dîner-réception offert mercredi aux participants de la 40e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA, ajoutent les médias.
Lors de ce sommet, les pays africains devront débattre la question de l’acceptation ou non d’Israël entant que membre observateur.
En 2021, M.Moussa Faki Mahamat, le président de la Commission de l’Union africaine (UA), avait accepté l’accréditation d’Israël en tant qu’observateur.
Mais quelques pays comme l’Afrique du Sud et l’Algérie ont rapidement protesté, affirmant avoir été mis devant le fait accompli.