Huit prisonniers de guerre, originaires de Sierra Leone, de Somalie, de Cuba et du Népal, ont révélé lors d’une conférence de presse à Kiev qu’ils avaient été attirés en Russie par des promesses de salaires élevés, mais qu’ils s’étaient retrouvés sur le front en Ukraine. Organisée par des responsables ukrainiens, cette conférence de presse a présenté ces hommes comme des « mercenaires » provenant de pays du « Sud ». Selon eux, ils ont été capturés après avoir été « trompés » et se sont retrouvés à combattre malgré eux.
Petro Iatsenko, porte-parole du bureau ukrainien chargé des prisonniers de guerre, a exhorté les pays concernés à prendre des mesures pour éviter que leurs ressortissants ne se fassent « duper par des recruteurs qui leur promettent des monts d’or ». Il a souligné que la décision de qualifier ces individus de « mercenaires » relève du tribunal, et que l’Ukraine cherche à les rapatrier dans leur pays d’origine.