La visite du Président Abdelmadjid Tebboune à Tizi-Ouzou en Kabylie, le mercredi 10 juillet, avait pour but d’inaugurer la distribution de logements sociaux. Toutefois, la conclusion du reportage de la journaliste de la chaîne publique « Canal Algérie 2 » a provoqué une polémique. En affirmant, ce jeudi : « Revenons chez nous en Algérie, dans la ville de Dellys », elle a laissé entendre que Tizi Ouzou n’était pas vraiment partie importante de l’Algérie.
Cette phrase, en apparence anodine, pourrait refléter une stratégie délibérée des médias algériens, souvent perçus comme étant sous l’influence du pouvoir militaire du général Saïd Chengriha, visant à marginaliser le peuple kabyle.
La visite présidentielle de Abdelmadjid Tebboune à Tizi-Ouzou est purement électorale, visant à gagner des voix dans une région traditionnellement méfiante envers le gouvernement central.
Les Kabyles, reconnus pour leur désir d’indépendance et leur sentiment d’identité distincte, sont stigmatisés et opprimés. Les propos de la journaliste pourraient être interprétés comme une confirmation de cette marginalisation, en suggérant que Tizi Ouzou n’est pas important pour l’Algérie, renforçant ainsi le sentiment d’exclusion ressenti par le peuple kabyle.
Pour les Kabyles, cette déclaration n’est qu’une preuve de plus de leur lutte pour la reconnaissance et le respect de leur identité, leur culture et leur indépendance.
Les propos de la journaliste de « Canal Algérie 2 » sont révélateurs d’un malaise plus profond au sein du régime algérien.