Au moins treize militaires de l’armée algérienne ont été tués et plusieurs autres blessés lors d’opérations spéciales de l’armée algérienne dans les régions de Timiaouine, Bordj Badji Mokhtar et Boughessa ces derniers jours, selon des sources locales et militaires.
Le Mouvement de libération du Sud de l’Algérie a rapporté la perte de cinq de ses combattants au cours de cette opération.
Bien que le général Saïd Chengriha, chef de l’Armée nationale populaire (ANP), ait déjà ordonné en mai dernier le déploiement d’un bataillon mécanisé de la quatrième région militaire pour renforcer les bases militaires dans le sud du pays, ces régions connaissent une reprise des activités de groupes armés, qu’ils soient séparatistes ou indépendantistes.
Ces opérations menées par le régime du général Saïd Chengriha ont non seulement exacerbé les tensions internes, mais ont également eu des répercussions déstabilisatrices sur les pays voisins, notamment la Mauritanie et particulièrement le Mali.
Le régime algérien accuse les rebelles d’être des trafiquants de drogue et des terroristes.
Les accusations d’ingérence de l’Algérie dans le nord du Mali sont confirmées par plusieurs rapports indiquant une présence militaire et des livraisons d’armes à des factions armées maliennes.
Les Forces armées maliennes (FAMa), sous les directives du président le colonel Assimi Goïta, ont récemment pris possession de Boghassa, une localité située à une centaine de kilomètres au nord de Tinzouten, après plusieurs incursions le long des frontières avec l’Algérie.