La filière agricole connaît un regain d’intérêt grâce à la mobilisation des producteurs et à l’action concertée entre le ministère du Développement Rural et la Banque Islamique de Développement (BID).
Reconnaissant quant à l’initiative du gouvernement, à savoir la mise à disposition des semences et de l’engrais nécessaires pour la campagne qui s’annonce, les producteurs se sont engagés à donner le meilleur d’eux-mêmes afin d’améliorer la production.
Dans la perspective de la bonne productivité, deux projets ont été lancés le jeudi 7 mai dernier en vue d’aider le Mali à faire face à la fois aux besoins agricoles urgents immédiats, mais aussi à moyen et à long terme.
Pays sahélien continental, le Mali souffre de plusieurs handicaps géographiques qui sont les principaux obstacles à son progrès économique et social.
Il s’agit, entre autres, de la situation d’enclavement, les rudes conditions climatiques, la vulnérabilité du pays face aux chocs extérieurs, la fragilité des écosystèmes, le vaste territoire, l’insuffisance des infrastructures, le niveau élevé d’analphabétisme et les faibles performances de l’administration.
Parlant de l’administration, soulignons que son action s’inscrit dans une dynamique du progrès dans la mesure où elle a suscité une reconnaissance de la part des producteurs du coton lors de leur dernier Assemblée générale.
Même si les conditions écologiques, socio-économiques et démographiques sont défavorables au Mali, le gouvernement et ses partenaires se donnent les moyens de relever les défis, surtout celui du secteur agricole.
Ainsi, la politique volontariste du gouvernement d’accroissement de la production agricole s’est exprimée depuis déjà deux campagnes avec l’adoption de l’Initiative Riz en 2008/2009, renforcée pendant la campagne 2009/2010 par des initiatives en faveur du coton, du maïs et du blé.
Bref, aussi bien le gouvernement que les acteurs agricoles misent sur l’agriculture pour relever la situation socio-économique du pays.