Au Mali, des soldats en patrouille dans les régions mouvementées du Nord du pays ont fait une découverte sordide, lundi près de la ville de Ménaka, après la découverte des corps de huit de leurs compagnons tués par un groupe djihadiste.
Les autorités militaires étaient sans nouvelles de ces huit éléments suite à l’attaque de leur convoi dans le Nord-Est du pays il y a quelques jours. D’après les premières informations rendues publiques par l’armée malienne, les huit soldats tués avaient été capturés vivants par des djihadistes avant d’être finalement exécutés sommairement par balles.
L’armée malienne a, par ailleurs, annoncé lundi dans un communiqué la mort la veille d’un sergent-chef « tué par des bandits non encore identifiés dans le Gourma, dans la zone de Tessit », près de la frontière avec le Niger, apparemment « tombé dans un guet-apens ».
Un incident qui est à relier avec le massacre des militaires de la semaine passée. Les attaques contre les militaires au Mali sont monnaie courante. Toutefois, depuis quelques temps, une intensification des attaques terroristes a été constatée.
Pour faire face à ces embuscades de plus en plus utilisées par les groupes islamistes armés, les contingents de l’armée qui patrouillent dans les zones reculées du pays se regroupent en petites unités afin de réagir plus efficacement, voire pour dissuader les groupes djihadistes.