Fayez Sarraj et Khalifa Hafter, les deux principaux rivaux de la crise en Libye, réunis mardi près de Paris sous la houlette du président français Emmanuel Macron, se sont engagés à un cessez-le-feu et à l’organisation d’élections « dès que possible », d’après un projet de déclaration diffusé mardi par la présidence française.
Réunis à La Celle Saint-Cloud en région parisienne, le Président du Conseil présidentiel de Libye (GNA) Fayez Sarraj et le commandant de l’armée nationale libyenne (ANL), le maréchal Khalifa Hafter ont pris l’engagement de respecter un cessez-le-feu et de s’abstenir de tout recours à la force armée en dehors de la lutte antiterroriste.
Dans une déclaration conjointe rendue publique à l’issue de leur rencontre, les deux principaux protagonistes de la crise en Libye affirment que la solution à la crise libyenne ne peut être que politique et passe par un processus de réconciliation nationale associant tous les Libyens.
Ils ont également exprimé leur disposition à poursuivre le dialogue au-delà de cette rencontre en vue de la préparation des prochaines élections. Selon Paris, l’initiative du président Macron intervient en soutien de la mission de Ghassan Salamé, le nouveau Représentant du Secrétaire général des Nations Unies, qui a participé à la rencontre de La Celle Saint-Cloud.
L’objectif de la France est de contribuer à l’élaboration d’une solution politique et d’aider les Libyens à renforcer l’accord politique inter-libyen de Skhirat, signé en décembre 2015 au Maroc sous l’égide de l’ONU, pour le rendre plus opérationnel et inclusif.