Alors que le Nord-Est du Nigeria continue d’être traumatisé par les attaques terroristes à répétition du groupes islamique armé Boko Haram, c’est une église dans le sud-est du pays près d’Onitsha, qui a été endeuillé dimanche par une fusillade, faisant 12 morts.
L’attaque a eu lieu à une centaine de kilomètres au nord de la ville de Port Harcourt, en pleine messe dans une église catholique. Mais l’agression n’a toujours pas été revendiquée, alors que les motivations du ou des assaillants ne sont pas claires.
Les autorités locales écartent la thèse d’une opération djihadiste menée par Boko Haram. La zone de prédilection de la secte extrémiste islamiste est en effet située dans le nord-est du pays, à majorité musulmane.
En outre, le fait que l’attaque armée puisse avoir été menée par un seul individu, selon des témoins, pourrait valider l’éventualité d’un règlement de comptes.
C’est l’avis de certains responsables sécuritaires, qui ont confirmé que les causes de ce drame dont ont été victimes des civils dans une église, sont probablement loin d’être religieuses. La police estime en effet qu’une simple rivalité locale pourrait être la cause de cette fusillade.
D’autre part, le nombre de victimes pourrait grimper. Les autorités sanitaires affirment qu’au moins 18 personnes ont été grièvement blessées dans cette attaque à l’arme lourde.