En visite éclair à Niamey, le ministre français des Affaires Etrangères, Jean Yves Le Drian a discuté mardi avec le président nigérien Mahamadou Issoufou, du déploiement prochain de la force du G5 du Sahel.
Le chef de la diplomatie française a plaidé en faveur d’un financement international de la force du G5 Sahel. D’après les estimations officielles, le déploiement de la mission trans-régionale coûtera la bagatelle de 423 millions d’euros.
Une somme qui permettra à quelque 5 000 soldats de venir en renfort à la Minusma et à la force française Barkhane dans la bande sahélo-saharienne.
Cette visite intervient en prélude à la réunion du Conseil de sécurité prévue le 30 octobre prochain, et qui lancera officiellement le mandat de la Force conjointe du G5 du Sahel.
A cet effet, Le ministre français a eu des entretiens avec le président nigérien sur la sécurité et les modalités de déploiement de la mission militaire. « Je suis convaincu que la mise en œuvre de cette force conjointe sera une bonne réponse aux questions sécuritaires », a assuré Le Drian.
Les pays membres du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), avaient conjointement décidé de rehausser leur niveau de vigilance sécuritaire en créant cette force militaire commune.
Une vision qui pourrait être mise à mal, sachant que le financement de base n’est pas encore bouclé à la veille du déploiement de la force conjointe.