Les ministres de la défense des pays formant le G5 Sahel (Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie et Mali) se retrouvent lundi à Paris pour une réunion avec les pays donateurs, l’objectif étant d’assurer une rapide « montée en puissance » de la force antiterroriste régionale au moment où les groupes djihadistes sont plus que jamais menaçants, particulièrement au Mali.
Cette menace est représentée notamment par le chef djihadiste Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, un ancien du Polisario dont le groupe, baptisé « Etat islamique dans le Grand Sahara», a revendiqué plusieurs attaques terroristes meurtrières en 2017.
Les cinq pays du front antiterroriste espèrent passer rapidement l’étape de la levée de fonds pour que la force du G5 Sahel s’attelle à renforcer la coordination entre ses membres. Les 5000 soldats de la force régionale conjointe doivent occuper le terrain le plus rapidement possible pour endiguer l’avancée des groupes extrémistes armés dans la zone du Sahel.
D’après des sources proches du dossier, le but de la rencontre de Paris est de parvenir à un accord sur « les conditions opérationnelles à réunir » pour que les hommes du G5 du Sahel entrent en action comme prévu au printemps prochain.
Un calendrier précis doit d’ailleurs être établi avec le chef d’Etat Major de la force régionale conjointe, le général Malien Didier Dacko, qui est également présent à Paris, aux côtés de la ministre française de la Défense, Florence Parly.