Lors du sommet du G5 Sahel, tenu mardi à Niamey, le chef d’État nigérien Mahamadou Issoufou a pris la présidence tournante de l’organisation antiterroriste régionale, en appelant les bailleurs de fonds internationaux à boucler rapidement le financement de l’organisation militaire en vue d’une opérationalisation rapide de la force conjointe dédiée à la lutte contre les groupes djihadistes.
« Il est urgent que cette force soit opérationnelle », a lancé le président nigérien Mahamadou Issoufou à l’ouverture de cette nouvelle session du G5 Sahel. Le président nigérien a en outre appelé la communauté internationale à agir d’urgence afin de rétablir la sécurité au Sahel.
D’après lui, les pays de la région sont des victimes collatérales des « graves décisions » prises par la communauté internationale en Libye voisine. La situation d’anarchie qui règne dans ce pays a permis la prolifération des groupes djihadistes, qui se sont équipés et continuent de mener des actions terroristes un peu partout au Sahel.
Sur le budget total de 450 millions d’euros fixé par l’organisation, seuls 294 ont été promis par des partenaires du G5 Sahel. Quelque 156 millions manquent encore à l’appel. Pour boucler sont budget, le G5 Sahel compte sur la générosité des organisations internationales lors de la prochaine conférence des partenaires qui se tiendra le 23 février prochain à Bruxelles.