En moins de trois jours, la police de Bamako a réussi à mettre sous les verrous pas moins de 14 personnes accusées de viol collectif sur mineur et de diffusion de vidéos pédophiles sur la toile.
Ces arrestations interviennent après que treize associations et ONG maliennes ont punis de sanctions « exemplaires » afin de ramener le calme dans la ville de Bamako. La capitale malienne connaît en effet depuis quelques mois une augmentation inquiétante des cas de viols et de chantage sur la base de vidéos à caractère sexuel.
Afin de calmer l’opinion publique, la police malienne a mené d’intenses enquêtes pour identifier les auteurs des viols. Des recherches qui ont porté leur fruit, puisque les principaux auteurs de ces crimes ont été arrêtés. Il encourent entre 5 et 20 ans de prison, selon la loi malienne.
Les ONG et associations de défense des droits de la femme au Mali critiquent toutefois le fait que ces affaires de viols et d’agressions sexuelles sur mineurs se terminent le plus souvent par des arrangements et un accord amiable entre les familles des victimes et les agresseurs.
Pour tenter de changer ces pratiques, les ONG ont envoyé une lettre commune à la justice malienne demandant l’application stricte de la loi pour ce genre d’affaires.